05.03.20. Nature 579, 7797
CLIMAT, ACCORD, COPENHAGEN, PARIS
25-28. 15 Commentaires par une grosse palette de spécialistes du monde entier, important pour tous ceux qui s’intéressent à la crise climatique.
Il y a 4 fois plus à faire en 3 fois moins de temps.
À l’accord de Copenhague en 2008 et à celui de Cancún en 2010, presque tous les pays du monde se mirent d’accord qu’il fallait limiter l’échauffement climatique à moins de 2°C. 73 pays – dont la Suisse - se fixèrent des buts contraignants pour 2020. En 2015 à Paris, 192 pays durcirent un peu l’objectif, fixé maintenant à « bien en dessous de 2°C ». Ils se fixèrent des objectifs contraignants, généralement pour 2030.
Le point en 2020 : la figure montre la catastrophe. L’émission globale continue de monter, plus vite même que les projections de 2010 et 2020 (+14% entre 2008 et 2018). De plus, les progrès scientifiques montrent que les buts fixés précédemment ne sont pas assez sévères. Troisièmement, à de rares exceptions près (la Suisse n’en est pas) les pays ne tiennent pas leurs promesses, quand ils ne les réduisent pas ou s’en dédisent (USA).
Conséquemment, avec l’état des promesses de 2020 il manquera en 2030 un quart de la réduction nécessaire pour tenir les 2°C (il faudrait 3% de réduction par année) et 55% des réductions nécessaires pour 1,5° (7% par année). L’article n’en fait pas mystère, par rapport à ce qui a été fait jusqu’ici, il faudrait une révolution immédiate pour nous sortir de la crise climatique.
Le tableau est très sombre. Pas complètement noir, toutefois. Quelques régions donnent l’exemple et montrent que le chemin est possible. Par exemple, le Costa Rica, la région de Shenzhen – eh oui -, Copenhagen, peut-être la Californie, certainement pas la Suisse.
Hohne, N., den Elzen, M., Rogelj, J., Metz, B., Fransen, T., Kuramochi, T., . . . Dubash, N. K. (2020). Emissions: world has four times the work or one-third of the time. Nature, 579(7797), 25-28. doi:10.1038/d41586-020-00571-x
ÉCOLOGIE, FORÊT TROPICALE, PUIT DE C
38 – 39, 80 – 87. Un commentaire (A. Aming) et un gros article par Hubau avec plus de 100 coauteurs de presque autant d'institutions. Pour ceux préoccupés par l’environnement.
La forêt tropicale perd sa capacité de puits de carbone.