PSI- Les causes de la fin du Petit Âge glaciaire au milieu du XIXe siècle
Institut Paul Scherrer PSI – Villigen, 17.10.2018 –
Au cours de la première moitié du XIXe siècle, une série de fortes éruptions volcaniques dans les Tropiques a provoqué temporairement un refroidissement global du climat terrestre. Le fait que, pendant la phase finale du Petit Âge glaciaire, les glaciers ont grandi avant de reculer à nouveau était un phénomène naturel. C'est ce qu'ont montré des chercheurs du PSI sur la base de carottes de glace. On pensait jusqu'ici que les émissions de suie liées à l'industrialisation au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle avaient déclenché la fonte rapide des glaciers à cette époque. Effectuée pour la première fois, l'analyse de la quantité de suie piégée dans la glace et ainsi archivée historiquement contredit aujourd'hui cette hypothèse. Les valeurs recueillies sur l'évolution temporelle des quantités de suie serviront par ailleurs aux chercheurs qui établissent des modèles climatiques pour l'avenir et qui pourront ainsi utiliser des données expérimentales sur l'influence de la suie d'origine industrielle. Les résultats de cette recherche ont été publiés aujourd'hui dans la revue spécialisée
The Cryosphere.
Plus de détails sur le site de l’Institut Paul Scherrer <ICI>
Institut Paul Scherrer PSI – Villigen, 17.10.2018 –
Au cours de la première moitié du XIXe siècle, une série de fortes éruptions volcaniques dans les Tropiques a provoqué temporairement un refroidissement global du climat terrestre. Le fait que, pendant la phase finale du Petit Âge glaciaire, les glaciers ont grandi avant de reculer à nouveau était un phénomène naturel. C'est ce qu'ont montré des chercheurs du PSI sur la base de carottes de glace. On pensait jusqu'ici que les émissions de suie liées à l'industrialisation au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle avaient déclenché la fonte rapide des glaciers à cette époque. Effectuée pour la première fois, l'analyse de la quantité de suie piégée dans la glace et ainsi archivée historiquement contredit aujourd'hui cette hypothèse. Les valeurs recueillies sur l'évolution temporelle des quantités de suie serviront par ailleurs aux chercheurs qui établissent des modèles climatiques pour l'avenir et qui pourront ainsi utiliser des données expérimentales sur l'influence de la suie d'origine industrielle. Les résultats de cette recherche ont été publiés aujourd'hui dans la revue spécialisée
The Cryosphere.
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